Extrait du site www.megevent.com Un beau tour du monde qui se fini par une catastrophe mondiale !
Salut à tous, J’ai reçu pas mal de mails, de téléphones, de la part de personnes inquiètes à notre sujet, n’ayant pu nous manifester avant, Alexandra et moi-même tenons à vous rassurer on va bien. En ce qui nous concerne bien sûr…
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Le récit de ces quelques jours qui ont suivit la catastrophe. Le matin du tsunami nous étions
en train de prendre notre déjeuner sur la plage. Journée splendide, certainement
la plus belle de nos vacances, et mer calme, étrangement
calme ce jour-là… 10 secondes plus tard alors que je marche vers le loueur de planche, une 2è vague – plus forte celle-là – nous atteint. L’eau m’arrive maintenant jusqu’aux genoux. J’abandonne l’idée d’aller aider le loueur car je me préoccupe maintenant de nos affaires. J’essaie de rattraper ma tongue, un livre, le journal, mon paréo, mon… Je me retourne vers Alexandra, qui elle n’est plus sur la plage mais sur la partie cimenté du restaurant. « Alex ramasse le sac!! » Je vois dans son regard bouche bé qu’il se passe quelque chose derrière moi…Cela fait maintenant 30 secondes que la première vague nous a atteint…L’eau est maintenant à mi-cuisse. Les tables qui m’entourent, ainsi que les transats, les chaises,se mettent à danser autour de moi. D’un coup je les vois qui partent comme aspirés vers le large, je suis du regard d’un air incrédule tous ces objets animés qui s’en vont. Je suis maintenant face à la mer, celle-là même que j’ai quitté du regard 30 secondes auparavant alors qu’elle était encore calme…Devant moi se présente une mer surélevée de 2 à 3 mètres par rapport à son niveau initial. J’étais sur le sable, et voilà qu’au même endroit je me retrouve en pleine mer. L’eau m’arrive maintenant à la taille. 45 secondes ont passé… Une vague ce forme-là devant moi. Sa crête est supérieure d’un mètre à ma tête, le bruit qui l’accompagne est assourdissant, je me tourne vers Alex qui est immobile, comme paralysée. « Barre toi !!! ». Deux syllabes. Si j’avais choisi « fout le camps !! » on aurait perdu 1 secondes, soit 2 mètres, et peut-être même la vie… 8 mètres me sépare de la vague, 4 du restaurant. Le rouleau qu’elle me prépare à pour effet de retirer l’eau sous mes pieds, je cours façon « Forest » !! Je franchis la marche qui mène au restaurant – celui-ci est ouvert aux 4 vents, surplombé par un toit de palme et entouré d’un muret de 60 centimètres – il me faut le traverser, puis courir sur le parking sablonneux, passer devant les chambres et enfin j’arriverai sur la route. Mais au même moment je glisse et effectue un vol plané genre « peau de banane » ! La mort me rend visite dans mon esprit, je balaie cette idée et me relève quasi instantanément tout en effectuant un pas afin ne pas gêné l’arrivée imminente de Madame « La Vague » dans le restaurant ! Je me protège de l’impact à venir un me mettant à l’abri derrière le muret. Du coin de l’œil je la vois qui est là, sur ma droite, sombre, menaçante… arrêt sur image: 1 mètre me séparent d’elle. Elle a abaissé sa crête comme pour m’embrasser, ou m’envelopper. L’impact est viril, le muret s’écroule sur moi, enfin je crois… j’en suis sûr… Je me relève, une autre vague se prépare à l’assaut. Derrière elle la mer, toute la mer !! « mais où va aller toute cette eau ?? » Je me pose d’étrange question dans un moment inopportun. Je cours rejoindre Alexandra sur la route. Nous sommes nombreux, des cris, des pleurs et de l’angoisse, beaucoup d’angoisse. Que faire ? Où aller ? D’un côté la mer, de l’autre, en contrebas, la jungle. L’eau s’y déverse comme un torrent. La route fait office de frontière… Des chemins – qui normalement nous mènent à la plage – sortent tout un tas d’objets qui généralement décorent la plage. Ceux-ci sont baladés par le courrant, ils iront dorénavant meubler la jungle, ou le centre ville, c’est selon les chemins qu’ils s’inventeront…Ces objets animés deviennent soudainement immobiles, voilà c’est fini. Pour un instant… Que c’est-il passé ? Je pense Tsunami. Ici ? Pendant mes vacances ? Enfin voyons…Je me dis que c’est une vague plus grande qu’une autre. En fait je ne comprends pas ce qui se passe. L’eau s’est retirée, laissant apparaître tout un tas d’objets sur la route. La curiosité me pousse à retourner sur la plage. Alexandra me suit. Elle me surveille… Avec difficulté nous nous frayons un passage au milieu des décombres. Tout est sans dessus dessous. Ce chemin qui avait été effectué en à peine quelques secondes à l’aller nous prend un temps fou au retour. Bris de verre par millier, literie, vaisselle, toute la vaisselle, branche, troncs, table, transats, chaises, morceau de mur, vélos (tient mon vélo ??), surf, body board… Après un long moment on y arrive. Là même où tout à commencer quelques minutes auparavant. La mer n’est plus là, on la voit qui s’en va. C’est incroyable !! La mer est parti !! Agar je pars à sa rencontre, je la suis dans son retrait. Mon esprit est tout retourné. Il s’est mis en tête de retrouver ma tongue manquante ! Quel maboul ! La mer est à 800 mètres. Soudain elle s’arrête. L’écume effectue le mouvement inverse. Elle revient !! Alex me fait signe au loin de revenir. Pas de temps à perdre ! Mais qu’est-ce que je fou là ? Je cours !! Le deuxième assaut est identique au premier, nous sommes à nouveau sur la route, le bruit est assourdissant. De nouveau la même valse des objets. Nous sommes au bon endroit, mais ça je le saurai bien plus tard. 1 km en contre bas se déroule une tragédie. Nous y dormions hier encore… En contre bas l’eau a en partie inondé la jungle et les chemins qui y mènent. Notre hôtel y est situé, je l’imagine sous des mètres d’eau. Notre chambre est au rez-de-chaussée. Je pense à nos sacs. Pensée futile…Nous y retournons. La chambre est inondée de 5 centimètres d’eau, une chance inouïe, mais où est allé toute cette eau ? Je ne comprends pas… Nous sommes loin de nous imaginer qu’une tragédie sans précédent vient de se jouer, on pense à un événement localisé. Je pars sur la route avec mon appareil photo et me dirige vers le centre d’Hikkaduwa située à 2 km plus au nord. Le sol est jonché de détritus, on croise des regards, on s’échange des paroles, on se fait des gestes. Beaucoup de pensions sont très endommagées et certaines détruites, notament le "Curry Bowl"(1, 2, 3, 4) ou nous séjournions lorsque nous sommes arrivés. Les dégâts sont de plus en plus important au fur et à mesure que je progresse. Des gens ensanglantés sortes des maisons. Je passe le pont qui sépare Narigama d’Hikkaduwa. De ce côté les dégâts sont considérables. J’aperçois au loin des voitures les unes sur les autres, certaines à l’intérieur des petites échoppes qui bordent la route. Ma progression s’arrête, la mer remonte pour un nouvel assaut. Je rentre à l’intérieur d’un petit hôtel de 2 étages en bord de mer. Tout est sombre, lugubre. Je suis seul. Je l’imagine en train de s’effondrer, moi pris au piège à l’intérieur, je sors. Plus de temps à perdre, il faut que je repasse le pont et vite ! J’essaie de courir, mais n’y arrive pas avec mes tongues, les enlever ? le sol est jonché de débris plus coupant les uns que les autres. Des gens agrippés à un poteau électrique me hurlent de les rejoindre. Je dois faire vite, j’estime qu’il me reste 3o secondes pour passer le pont, ensuite de ça je serai à l’abis dans l’hôtel 4 étoiles « Corral Garden ». L’eau n’est plus qu’à 20 mètres et se bat avec la rivière lors de sa progression. Ce magma m’effraie, et si le pont cède ? C’est bon je suis passé ! J’emprunte l’escalier de secours du Corral Garden. La porte d’une des chambres est ouverte, une famille finlandaise s’y trouve. Je me joins à eux. De la fenêtre on peut voir la mer prendre d’assaut l’hôtel. Spectacle incroyable. 10 minutes auparavant la baie était totalement vidée de son eau, laissant apparaître nus les rochers autours desquels nous faisions parfois du snorkeling (plongée sans bouteille). Profondeur des eaux à cette endroit 4 mètres ! Mais où est l’eau ? La mer se retire à nouveau, je redescends et pars rejoindre Alexandra. 1 heure est passée depuis la première vague. Je commence à prendre conscience de la situation. En chemin j’achète de l’eau et des biscuits. Je pose le tout dans la chambre et retourne acheter de l’eau. A mon retour j’explique la situation à Alexandra, il nous faut nettoyer la chambre de sa boue car nous serons bloquer là durant quelques jours, nous nous mettons au travail, suivit par les autres locataires. En 3 heures l’hôtel sera à peu près nettoyé. Je tente de retourner au centre d’Hikkaduwa prendre des nouvelles d’amis cingalais, mais les assauts répétés de la mer me bloquent toujours après le pont, je pense à Alexandra qui se fait du souci et renonce à y aller. En retournant à l’Hôtel j’assiste au première scène de pillage. Un bruit commence à circuler. Une vague de 25 mètres nous frappera vers 16h, il est 15h 15, il faut partir et vite ! De retour à l’hôtel nous préparons un sac dit « d’urgence ». Ce soir nous irons dormir dans un temple situé sur une colline 3 kilomètres à l’intérieur des terres. Le patron ne croit pas du tout à cette histoire de vague, moi non plus sauf qu’on ne veut prendre aucun risque. Nous arrivons au pied du temple, celui-là est située au sommet d’une colline. Plusieurs centaines de personnes, majoritairement des cingalais, sont réparties sur la pelouse, nous rejoignions un groupe de touriste composé essentiellement d’italiens et de scandinaves. On se remémore les évènements du jour. La vague est attendue pour la nuit, ici nous devrions être à l’abri, à moins d’un cataclysme annonçant la fin du monde ! C’est que les informations les plus folles circulent, on parle d’un volcan sorti de la mer en plein Océan Indien. L’organisation des cingalais me surprend, une camionnette chargée de nourriture pour nous tous est là, il y en aura pour tout le monde. On se prépare à passer la nuit au temple. À la lumière des bougies et allongés sur des paillasses on écoute les moines réciter la prière. C’est émouvant. En pleine nuit le bruit étonnamment fort de la mer située pourtant à plusieurs kilomètres nous fait nous lever comme un seul homme. 25 mètres ! C’était donc vrai ? Au lever du jour je décide de redescendre sur la côte, Alexandra reste au temple. Cet fois-ci je me rends à Hikkaduwa. Arrivé sur la route je monte à l’arrière d’un camion. Alors que nous roulons je constate les dégâts, nous ne sommes pourtant qu’à 2km de la côte. Déjà des voitures éparpillés un peu partout à travers champs. Celles-là se sont transformées en bateau avant de finir leur course un peu partout, c’est effrayant. La route s’est transformée en véritable fleuve charriant tout sur son passage. Nous arrivons au centre d’Hikkaduwa. La désolation est totale, on pourrait croire à un bombardement, mais les bateaux qui jonchent la route nous disent que non. La vague de 25 mètres n’est pas venue, la mer était à peu près calme toute la nuit. Je remonte la rue principale d’Hikkaduwa. Je croise un cingalais que je connais, on s’échange quelques mots. Oui il y a eu des morts, beaucoup ? On ne sait pas encore. Un enfant est étendu inerte, son père pleur à ses côtés. Je vais bientôt arriver à l’Hôtel «Star Fish », nous y dormions la veille des évènements. C’est l’endroit où j’aimais descendre, seul ou en compagnie de mes amis. C’est la neuvième fois que je viens au Sri Lanka… Les dégâts sont colossaux de ce côté-ci de la ville, en comparaison, la partie où nous dormions à été relativement épargnée car plus haute d’un mètre par rapport au niveau de la mer. Une chance… J’arrive au «Star Fish» (1, 2, 3, 4), l’Hôtel n’existe plus, des chambres il ne reste que le sol. J’en ai froid dans le dos. Seule par miracle la salle du déjeuner à survécu. Je prends des photos et continue ma remontée, par la plage c’est fois-ci. L’hôtel voisin au « Star Fish » est un complexe de 100 mètres le long de la plage. Une multitude de grands bateaux de pêche jonchent le jardin (1, 2). C’est dingue ! De retour sur la route je trouve enfin mes amis cingalais, tout le monde est sain et sauf. Une voiture est encastrée dans leur magasin, alors que la petite échoppe d’à côté, celle de Dayamainty et Gamini est presque intacte. Je leur fais mes adieux envahis par un cruel sentiment d’abandon. Les touristes paniqués continuent leur exode vers l’aéroport situé à 130km. La route côtière est impraticable, l’essence est réquisitionnée par l’armé et la police. Le téléphone et l’électricité ne fonctionnent plus. On arrive néanmoins à collecter des informations capitales. On décide de rester 2 nuits de plus à Hikkaduwa, le temps que l’hystérie générale s’apaise un peu. C’est que les journées sont rythmées par des hypothétiques retour de tsunami, la population panique, elle est sur les nerfs. Je pars chercher Alexandra au temple. Je suis assis à l’arrière d’une mobylette. Alors que nous arrivons au temple, les gens se mettent soudainement à courir dans tout les sens, le conducteur de la mobylette demande à la jeune fille qui court à côté de nous se qui se passe. La vague arrive ! On se regarde plein d’interrogations. Pas possible, nous venons de la plage et tout était très calme, c’est l’hystérie générale. Je passe prendre Alexandra au temple, on repart aussitôt vers la côte. On croise des gens affolés qui nous font signe de ne pas descendre. Le chemin que nous empruntons est sûr, je le connais, il serpente au milieu des collines. Alexandra m’attendra à la dernière colline pendant que j’irai voir ce qui se passe à la plage. Une adorable famille l’accueille, elle est entre bonne main. J’entame la descente. Il n’y a presque plus personne au bord de mer. J’arrive à l’hôtel, le patron est là, imperturbable, il a passé la nuit là à surveiller son bien le plus précieux contre d’éventuels pillards. Son attitude très calme me rassure. Je retourne chercher Alexandra… A notre retour nous prenons une chambre à l’étage. De mon côté j’arpente la ville à la recherche d’information afin de préparer au mieux notre retour sur Colombo. Une partie de la population s’est réfugiée dans les terres, de notre côté nous restons. La nuit sera étonnamment calme, les véhicules ne pouvant presque plus circuler. Le matin je pars en quête de nourriture et d’information. Pour cela je dois me rendre à Badegama 10 km à l’intérieur des terres. J’ai pris place à l’intérieur de la benne d’un gros camion, laquelle contient l’énorme roue crevée d’un bulldozer. Nous sommes maintenant à plus d’un kilomètre à l’intérieur des terres, des débris, des voitures jonchent les champs, les traces laissées sur les murs m’indiquent la hauteur de l’eau du torrent qui est passé par là, effrayant. A mi-chemin, nous croisons un bus tout neuf d’un tour opérateur suédois, à l’intérieur 3 personnes, dont un français croisé la veille. Il ordonne au chauffeur de s’arrêter, de mon côté je tape sur le toit de la cabine du camion afin qu’il s’arrête. En freinant brusquement l’énorme roue vient heurter ma jambe et coince celle-ci, je me libère et saute du camion, pas de temps à perdre… A bord du bus le voyagiste m’explique la situation, si il y a de la place ils me prendront moi, Alexandra et le couple de français, mais ils doivent d’abord récupérer leur groupe de touriste suédois à Hikkaduwa. De retour à Hikkaduwa, on nous informe que nous avons 30 min. pour revenir avec non conjointe et nos baggages, c’est le sprint ! Nous courrons à travers la ville, sautons derrière un pick-up et enfin nous arrivons à l’hôtel. Les valises sont déjà faites, nous avions anticipé un départ en catastrophe, nous faisons nos adieux au patron : « Good Luck ! » Une camionnette arrêtée sur la route nous conduira au bus. Nous arrivons les premiers au bus. Les Suédois arrivent, ils sont en états de choc, certain de leur compatriotes sont morts dans l’hôtel, la plus part on tout perdu. Le bus partira au 2/3 vide. Sur les 45 suédois attendus seul une dizaine seront là. Nous arrivons au centre de Colombo à 18 heures, en chemin nous avons pu constater l’étendu des dégâts le long de cette route côtière qui venait de rouvrir partiellement. Les dégâts sont colossaux. Nous passerons notre nuit au centre international de conférence, transformé pour l’occasion en une sorte de camp de réfugiés. Nous sommes mardi et notre avion doit partir jeudi soir, seulement j’ai peur qu’avec ces événements l’avion ne soit trop plein. Je me renseigne sur les différents moyens mis à notre disposition pour rentrer. Plusieurs délégations étrangères sont dans le centre, je m’entretiens avec un envoyé de l’ambassade de France. Un avion de la République partira demain, nous nous inscrivons sur ce vol, ainsi qu’une option sur les vols autrichien, belge, allemand, et de la communauté européenne, on ne sait jamais ce qui peut se passer… Le lendemain j’appelle à nouveau l’ambassade de France pour avoir des infos sur l’heure de départ. La standardiste me répond en sanglot, « la France vous à abandonner, ce salop de Barnier (le Ministre des affaires étrangère présent sur place) peut aller se faire pendre, l’avion partira sans vous ! On vous a menti !» Au centre de conférence, nous ne sommes que 5 français, les 90 autres sont répartis entre l’hôtel Trans Asia et l’Alliance Française. Sachant ce qui se passe ils se révolteront et feront un blocus à l’Alliance Française. La veille ces 2 groupes avait été sommés d’assister au discours du ministre M. Barnier durant lequel il ventait la générosité de la France sous l’œil bienveillant des caméras française, aucun ne voulait y aller mais ils n’avaient pas le choix. Au lendemain de ce discours le Quai d’Orsay ordonnera à l’avion de décoller à vide du Sri Lanka et de ne ramener uniquement les passagers bloqué aux Maldives, mais l’Ambassadeur de France s’y opposera avec force. Mercredi midi départ. Des membres de la Croix-Rouge française viennent nous chercher au centre. Un bus nous emmène à l’Alliance Française. Tous les Français y sont réunis. Vers 16 heures les 2 bus et le 4x4 de l’ambassadeur se dirigent à l’Aéroport. Passage en force ! Aucun contrôle ! Le personnel de l’aéroport ne sait pas quoi faire, le téléphone magique de l’ambassadeur fait sauter les barrages un à un. Nous nous retrouvons en zone militaire, l’Airbus est là qui nous attend ainsi que son personnel navigant militaire. On embarque puis on décolle. 1h 30 après on atterrit aux Maldives, le reste des Français monte à bord. Finalement il y aura de la place pour tout le monde. Après une dernière escale à Djibouti, nous arrivons à Paris vers 5 h 30 du matin. La Croix-Rouge nous accueille (1, 2) ainsi que la télévision. Le groupe se sépare, nous prenons l’avion pour Genève à 8 heures. Sans conclusion. Michel Divers photos: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 (Tous droits réservés) www.megevent.com |